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La digitalisation des formations, la clé de la réussite !

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La digitalisation des formations, la clé de la réussite !

L’histoire de la formation professionnelle ne date pas d’hier mais d’il y a 35 ans ! En effet, les premières formations professionnelles ont été créées en 1980 afin de développer l’insertion des jeunes sur le marché du travail. Depuis les années 80, le marché de la formation a connu un nombre incalculable de changements induits par les politiques successives et l’évolution de l’économie. Le marché est en constante évolution, notamment avec la digitalisation des formations et ce ne sont pas les 68 500 organismes de formation présents en France qui vous diront le contraire ! 


Zoom sur le marché de la formation professionnelle et ses axes de différenciation sur un marché hyper-concurrentiel ! 

Le marché des formations professionnelle en 2022. 

Le marché des formations professionnelles représentait en 2021, 33 milliards d’Euros en France. D’après l’enquête Ludalab, près de 39% de ce CA est réalisé par l’organisme de formation “Groupe Evolution & Perspectives”. Pourtant, le marché de la formation ne ressemble pas à un marché oligopolistique. 

Le marché est décomposé de la manière suivante : les organismes de formation sont pour la plupart issus du secteur privé et environ la moitié, 54%, sont à but lucratif. Les formateurs individuels arrivent quant à eux à la seconde place (24%) et les organismes à but non lucratif en dernière position avec 19%.

La France reste bien en dessous de la moyenne de ses voisins européens. Nous possédons un potentiel de formation encore sous-exploité, et cela, l’Etat français l’a bien compris. En 2021, dans son plan de relance économique, l’Etat a investi près de 390 millions d’euros pour financer les formations des salariés via le FNE.

Des chiffres qui laissent présager un avenir prometteur pour ce marché et de belles perspectives dès 2023. 

Les français et la formation professionnelle

En 2021, selon le baromètre de la formation (centre Inffo), les Français avaient un avis très positif sur les formations professionnelles. 

  • 90% des actifs pensent que c’est une opportunité d’améliorer leur pratique.
  • 89% pensent également que c’est un moyen d’évoluer professionnellement.
  • 88% pensent qu’il est nécessaire de se former afin de rester compétitif sur le marché du travail.

Quand on considère que seuls 32% des Français suivent une formation chaque année, la marge de progression est donc conséquente !

Mais comment choisir une formation parmi toutes celles proposées ? 

Toujours selon l’étude Ludalab, on peut distinguer 3 critères principaux importants pour le choix de sa formation :

  • L’éligibilité au CPF
  • La possibilité d’échanger avec des professionnels aguerris durant cette formation
  • Un rapport heures de formation/Prix juste.

Sans surprise, 72% des formés préfèrent un parcours de formation digitalisé, le but des formations pour les apprenants étant d’être aptes directement au travail, il est donc primordial pour les organismes de formation de mettre en avant leurs formateurs ainsi que leurs parcours & expertises.

En clair, pour correspondre aux besoins actuels des apprenants, un parcours digitalisé avec une mise en avant des formateurs est désormais nécessaire pour se démarquer face à une concurrence accrue.

« La concurrence s’intensifie, les clients deviennent des acheteurs de plus en plus aguerris » affirme Christophe Quesne, membre du bureau de la FFP.

Une concurrence accrue d’autant plus flagrante sur les marketplaces telles que :

  • Ici Formation
  • Ma Formation
  • Topformation

Ces marketplaces permettent le référencement des formations contre une monétisation, ils servent simplement de mise en relation entre les entreprises et les organismes de formation.Un point d’entrée certes important, mais dont la réflexion pourrait être davantage poussée.

Le numérique : la porte d’entrée vers le learn everywhere, everytime. 

Parmi les opportunités offertes par le digital, l’e-learning s’impose en n°1. En effet, les contenus accessibles 24/7 permettent de se former sans contrainte d’agenda. 

Les plateformes e-learning ont fleuri permettant aux organismes de formation de déposer et gérer le contenu de leur formation à distance. Souvent proposées sous forme d’abonnement, leur personnalisation peut s’avérer limitée et nécessite souvent la mise en place de plateformes collaboratives complémentaires

Particuliers ou entreprises : bien choisir ses outils numériques en fonction de ces cibles 

Dynamisé par la mise en place du CPF, le marché des particuliers tend à croître et s’impose comme le nouvel eldorado des organismes de formation. Mais les codes de consommation des particuliers sont bien différents de ceux des entreprises.

En effet, les particuliers n’hésitent pas à comparer, à collecter des informations

 en vue de trouver la formation la plus adaptée et riche. 

De plus en plus attirés vers la formation asynchrone, les particuliers attendent de pouvoir réserver leur session simplement, payer en ligne, retrouver leur contenu de manière dematérialisée, connaître les formateurs et leurs parcours, leurs expertises, allant même parfois jusqu’à la volonté de pouvoir choisir son formateur pour une expertise particulièrement adaptée à une problématique.

Du côté des entreprises, les besoins sont un peu différents : elle recherche la simplicité, la rapidité et le suivi pour les apprenants de leur entreprise. 

La digitalisation des formations

La digitalisation des centres de formation doit donc être au cœur de leur stratégie d’acquisition mais aussi pédagogique, tant sur la cible entreprise que sur la cible des particuliers : mooc, e-learning, yield management, communautés et vitrines de formateurs, simplicité de réservation sont autant de sujet que la digitalisation doit couvrir avec justesse pour demeurer concurrentiel sur ce marché !

 Nous laissons le mot de la fin à Sylvie Petitjean, membre du bureau de la FFP.

« La formation professionnelle est un secteur pluriel et ouvert sur son environnement, il est donc logique que les organismes se développent dans le cadre de partenariats multiples qui permettent de mutualiser les compétences et les moyens »

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La digitalisation : l’eldorado de la nouvelle industrie française ?

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La digitalisation : l’eldorado de la nouvelle industrie française ?

L’histoire de l’industrie en France est riche en événements et en évolution. La grande histoire de l’industrie française commence véritablement lors de l’exposition universelle de Paris en 1889 et la découverte de la Tour Eiffel. À la suite de cet événement, la France, durant la première moitié du XXeme siècle, devient l’une des puissances industrielles majeures avec l’Angleterre, l’Allemagne et les Etats-Unis. 

Malheureusement, la Première Guerre mondiale, la grande dépression et la Seconde Guerre mondiale laissent des traces indéniables. En conséquence, l’industrie souffre beaucoup de ces événements et s’en remettra difficilement. Le plan Marshall et l’apparition de l’Union européenne ont cependant, permis à l’industrie de se relever et de retrouver son prestige d’antan et cela en dépit des politiques de décentralisation.

De plus, face à la crise du Covid puis la guerre en Ukraine, ces politiques de décentralisation ont eu un impact considérable. Les politiques Français l’ont bien compris, et veulent, en conséquence, redynamiser l’industrie française afin que celle-ci retrouve sa gloire du début du 20e siècle.

Zoom sur la digitalisation d’un secteur en période de relance !  

Objectif ? Relancer l’industrie Française.

Emmanuel Macron, pour son nouveau quinquennat instaure deux plans de relance. L’ambition étant d’ici à 2030  de relocaliser et d’atteindre les 16% (vs. 10,1% en 2022) de la richesse nationale et cela au même titre que la moyenne Européenne.

Une stratégie qui passe donc à 75% par le numérique. La principale raison de la délocalisation des entreprises françaises étant le coût de la main d’œuvre. La digitalisation des industries serait donc un allié de choix pour produire en France, tout en maîtrisant, en outre, les coûts de main d’œuvre. 

La place du numérique dans l’industrie française.

De nombreuses avancées ont déjà été réalisées par les entreprises industrielles en termes de digitalisation. Cependant, ces avancées ne vont malheureusement pas au même rythme que les prouesses technologiques. Pourtant, réduction des coûts, réduction des dépenses énergétiques, optimisation de la main d’œuvre, gain de temps, une meilleure gestion des stocks, fluidité des process internes et des métiers, par exemple, sont autant d’avantages qu’offrent la digitalisation aux industries. 

Les moyens technologiques permettant de parvenir à de tels résultats sont pourtant nombreux : intelligence artificielle, optimisation de la collecte et du traitement des données, maintenance prédictive, plateformisation… Autant de domaines aux expertises différentes, complexes mais surtout complémentaires. Il est bon également de rappeler que ces technologies sont loin d’être réservées aux grands groupes industriels. Les PME, les TPE ou bien encore les start-ups par exemple, tous sont concernés par l’implémentation du digital dans les process. 

Focus sur la plateformisation

Les plateformes digitales sont – par définition – transverses. Elles concernent tous les métiers et toutes les équipes et c’est de là que la plateformisation des process tire sa force. Comment ? Premièrement, Les plateformes confèrent de l’autonomie aux métiers, aux clients mais aussi plus de finesse dans les prévisions de la production. Quelque soit l’objectif de la plateformisation (process internes) comme par exemple : recrutement,  gestion des stocks, gestion des sites de production, gestion des livraisons ou bien encore la gestion d’une flotte… Ou externes : gestion des commandes, des devis, espace client, configurateur décisionnel, etc. Deuxièmement, le développement d’application web et mobile permet d’optimiser le traitement, de fluidifier les processus, et de se concentrer sur son cœur de métier.

Les plateformes qui jusqu’alors demandaient du temps et un budget conséquent lors de leur mise en place sont désormais accessibles au plus grand nombre. Les collaborateurs plus ouverts au changement y voient là une opportunité.

À l’horizon 2023, beaucoup d’entreprises ont déjà massivement investi dans la plateformisation. En développant, en outre, des solutions en interne ou pour les ¾ des industriels, en s’appuyant sur des solutions externes et bien souvent développées par des start-ups.

Le choix du collaborateur externe est alors très important. La solution doit être évolutive et adaptable. Il est primordial qu’elle ne cesse d’évoluer, en bref, une veille perpétuelle est nécessaire afin de ne pas devoir changer de fournisseur tous les ans.

 L’avenir de l’industrie

L’année 2023 sera riche en changements. En effet, les plans de relance vont permettre aux industriels de continuer leur transition numérique et nous le savons tous, au combien nécessaire pour le futur. 

En conclusion, Les objectifs des dirigeants de l’industrie doivent adapter leur stratégie digitale aux conditions du marché et des nouvelles opportunités technologiques. De même, la nécessité de rester compétitif sur un marché qui compte de plus en plus de nouveaux acteurs et qui ont placé le numérique au cœur de leur stratégie, devrait suffire à postériori à motiver les entreprises à accélérer leur propre agenda numérique.

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GAFAM, la fin d’une ère de liberté pour les plateformes

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La fin d’une ère de liberté pour les GAFAM

L’époque du far west est terminée pour l’espace numérique et surtout pour les GAFAM du moins, du côté Européen pour le moment. En effet, après des décennies de liberté, des réglementations sont enfin apparues pour encadrer cet espace. Cela ne s’est pas fait sans mal : après maintes discussions et négociations, des luttes acharnées contre les lobbyistes, des discussions autour d’un consensus entre les 27 Etats, le parlement et pas moins de 8 commissions parlementaires, la décision a été rendue. Les plateformes numériques ont jusqu’à la fin de l’année 2023 afin de se mettre au pas.

Quelles sont donc ces réglementations ?

2 règlements ont été adoptés dans le sens de l’intérêt général, en effet, il est bon de rappeler que ces règlements visent simplement à interdire dans le monde numérique tout ce qui est illégal dans la vie réelle. Un équilibre compliqué entre liberté d’expression et encadrement des utilisateurs. 

“QU’EST-CE QU’UN REVOLVER ? NI PIRE NI MIEUX QU’UN AUTRE OUTIL, UNE HACHE, UNE PELLE OU UNE PIOCHE. QU’IL EN SORTE DU BIEN OU DU MAL DÉPEND DE QUI S’EN SERT. RAPPELEZ-VOUS CELA. (SHANE)”

Focus sur la première réglementation

DMA : Digital Market Act, regroupe une vingtaine de règles ayant pour but de contrer et limiter le monopole des grandes plateformes numériques comme les GAFAM et toute entreprises possédant un CA annuel d’au minimum 7,5 milliards d’euros. Cette réglementation permettra de donner une chance à de plus petites entreprises de se faire une place sur le marché du numérique. 

Focus sur la deuxième réglementation

DSA : Digital Services Act vise à revoir complètement le fonctionnement des plateformes en Europe. En clair, cette réglementation permettra d’encadrer et d’éviter les dérives dans le numérique. Et par là, on entend : acte violent, propos haineux ou propos incitant à la violence, injure raciale, homophobe, etc. Malheureusement, la liste est longue. Une loi qui est plus que bienvenue à une époque où le web prend de plus en plus de poids dans la société.

Par exemple, on se souvient tous de l’assaut du Capitole à Washington le 6 janvier 2021, suite à des propos incitant à la violence de la part de Donald Trump. Situation que la Commission européenne cherche à tout prix à éviter.

D’ailleurs à ce moment-là, le conseil d’administration avait décidé de suspendre le compte Twitter de Donald Trump, et bien désormais en Europe, c’est la loi qui prévaut et non le conseil d’administration.

Mais concrètement, comment seront régulés les contenus des GAFAM ?

Les plateformes numériques auront environ 1 an et demi afin de se conformer aux nouvelles réglementations et cela ne sera pas une mince affaire.

  • Les plateformes devront s’équiper : c’est-à-dire, avoir un nombre de modérateurs important, qui parleront toutes les langues pratiquées au sein de l’Europe. Il n’y aura qu’une seule et même régulation pour tous les concitoyens européens.
  • Les plateformes devront également mettre en place un “bouton”, afin que les utilisateurs victimes d’actes violents, de harcèlements, etc, puissent le signaler facilement à la plateforme qui aura pour sa part l’obligation de répondre dans les plus brefs délais.
  • Les plateformes vont également devoir ouvrir leur algorithme à la Commission européenne, commission qui d’ailleurs est actuellement en train de recruter pas moins de 150 ingénieurs de haut niveau qui auront pour mission de mettre les mains dans ces algorithmes. 

En cas de non-respect de ces mesures, les plateformes, les plateformes devront s’acquitter d’une amende de 6 % de leur CA mondial et en cas de récidive ou de non-paiement de l’amende, ils se verront fermer les portes du marché européen. 

On attend de voir donc fin 2023, comment les entreprises vont s’adapter à ces réglementations et une question perdure en parallèle, a quand la mise en place de réglementations pour la Chine et les Etats-Unis ?

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TPE et PME – Diversifier pour mieux régner

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TPE et PME - Diversifier ses plateformes pour mieux régner

Une révolte prend place parmi les TPE et PME au regard des géants du web des plateformes. En effet, la promesse originelle de ces entreprises plateformes était  d’accélérer les ventes des entreprises. Cette opportunité d’augmenter son chiffre d’affaires a conduit de nombreuses entreprises à opter pour ces solutions e-commerces simples et prometteuses. Le retour de bâton n’en est que plus dur ! En effet, face au succès grandissant de ces plateformes, certaines d’entre elles décident régulièrement d’une hausse des commissions sur les ventes

Pour les petites entreprises, ces hausses ont des répercussions fortes sur leur activité : quand la notion de co-dépendance s’installe, c’est la pérennité même de leur entreprise qui est remise en question. 

Focus sur les grandes plateformes web

9 Français sur 10 ont déjà passé commande sur une plateforme e-commerce. Les plateformes ont cumulé en 2021 pas moins de 115 milliards d’euros.

Des chiffres astronomiques, mais loin d’être surprenants. D’ailleurs, une grande part de ces chiffres sont générés par les géants des sites e-commerce. Mais qui sont-elles ? Ces plateformes représentent-elles l’eldorado des ventes en ligne ? 

À une période où les habitudes de consommation changent, ces plateformes en particulier en font les frais. En effet, souvent décriées, elles cumulent les Bad buzz.

A l’instar du géant du e-commerce Amazon, la plateforme référence sur son marché. En cause, un volet social souvent décrié (plaintes des salariés sur les conditions de travail, refus de créer un syndicat, non-paiement des taxes et impôts), bilan écologique très mitigé, mais également une gestion des vendeurs parfois pointée du doigt. Selon une récente enquête en Allemagne, près de 80% d’entre eux se déclarent insatisfaits de leur relation avec l’entreprise.

Mais si Amazon reste la plateforme qui divise le plus (succès oblige), d’autres plateformes n’en demeurent pas moins décriées notamment par les revendeurs. 

Dans le secteur de l’hôtellerie, Booking semble s’attirer les foudres des hôtels qui – après une période de Covid difficile pour le secteur hôtelier – peinent à payer des commissions allant jusqu’à 20% du prix de vente, là où des acteurs comme Airbnb prélève 3% y compris aux loueurs professionnels. 

Plus récemment, la plateforme de mobilité Uber a reçu de nombreuses contestations de la part de ses chauffeurs : en Inde, par exemple, les chauffeurs refusent actuellement de mettre la clim pour protester contre la hausse du prix de l’essence et les tarifs bas des courses.

Le choix des petites entreprises d’intégrer ses plateformes e-commerce

L’intérêt de ces plateformes est une évidence pour les TPE et PME. Etre visibles, augmenter ses ventes, acquérir une notoriété, ne pas s’encombrer de détails techniques, technologiques ou bien de logistiques devient la solution de facilité. 

En effet, les TPE et PME se concentrent sur leur cœur de métier, et délèguent la commercialisation à ces plateformes. Ces plateformes attirent de nombreux visiteurs et permettent de vendre à un grand nombre sans engager de frais publicitaires. 

Malheureusement, la réalité des revendeurs de plateformes est parfois tout autre. En effet, entre la hausse des commissions, la co-dépendance et la guerre des prix qui s’installent naturellement sur une plateforme multi-vendeurs, les marges des petits commerçants s’amenuisent parfois même jusqu’à mettre en danger. 

L’augmentation des commissions des plateformes e-commerce

Une augmentation progressive mais nette de la part de ces plateformes commence à fortement impacter les petits commerçants.

Etsy qui revendique plus de 5 milliards de ventes annuelles, a par exemple augmenté les frais prélevés sur chaque transaction passant de 5% à 6,5 %.

Une augmentation qui peut paraître faible, mais à une époque où l’on connaît une forte inflation, chaque hausse à son importance. Pour rappel, l’inflation actuelle est 4,4%, des chiffres, les experts estiment qu’elle devrait doubler d’ici la fin de l’année. 

La situation économique étant particulièrement impactante pour les petites entreprises, l’accumulation des hausses (matière premières, frais de vente) impacte directement la marge des commerçants. 

La révolte des TPE et PME est donc en marche. La plateforme Etsy à d’ailleurs subi “une grève” des commerçants le 11 Avril dernier. Plus de 10 000 d’entre eux ont décidé de fermer leur boutique pendant une semaine. 

En route pour l’indépendance

C’est le début d’une réflexion pour les entreprises qui avaient jusqu’alors fait le choix de vendre sur les plateformes. Face à la vague de soutien des petites entreprises, de plus en plus de commerçants s’orientent vers une stratégie omnicanale au travers de leur propre site e-commerce, ou d’une plateforme portée par un collectif de commerçants. 

Créer sa propre plateforme e-commerce est désormais possible, les solutions sont nombreuses et les coûts très raisonnables. Plus besoin de posséder une équipe IT au top, des solutions de création de plateformes no-code sont désormais disponibles.

Pouvoir déployer, gérer et vendre en toute autonomie son produit et service est tout à fait possible, certaines TPE et PME s’orientent même vers des collectifs pour mutualiser les coûts. 

La pandémie de Covid-19 a créé un mouvement de solidarité aux commerces de proximité. Cette dynamique sociale très engageante est consolidée par l’engagement environnemental qui encourage une rémunération plus juste des producteurs, et un impact carbone réduit. 

Beaucoup de possibilités, de solutions existent, se détacher des plateformes e-commerces n’est plus une chimère, mais une bien une réalité, il ne reste plus qu’à sauter le pas !

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